Analyse sur le marché de l’objet publicitaire

Le marché français de l’objet publicitaire est une véritable jungle ! Faisons le point sur le marché international et sur la nécessaire évolution des entreprises de notre pays.

Qu’en est il à l’international ?

Les revendeurs d’objet publicitaires aux Etats Unis et au Canada ont su garder leur place et consolider leur marge : Ils achètent auprès des fabriquants et grossistes et vendent les articles personnalisés aux entreprises, associations et administrations. En créant de puissants syndicats tels que le PPAI et l’ASI au Etats Unis ou le PPAC au Canada, les revendeurs ont su protéger leur marché en sanctionnant par boycott les fabricants ou importateurs qui vendaient directement sur le marché.

Il est réellement impressionnant de voir comment les fabricants et importateurs américains craignent les sanctions de ces syndicats.

Le même phénomène existe également en Australie et en Nouvelle Zélande où l’APPA est fortement représentée : la structure de ces marchés est simple, saine et profitable pour toutes les parties !

Grâce à ce système, le fabriquant et l’importateur n’ont qu’un nombre de clients limités ( les revendeurs d’objets publicitaires ) et le revendeur, lui, peut se consacrer pleinement à son métier de base : démarcher, conseiller et servir les entreprises désireuses d’acheter des articles publicitaires.

Qu’en est il en France ?

En France, quelques initiatives individuelles ont vu le jour afin de créer une association de revendeurs mais elles ne pourront de toutes façons pas ressembler à ce qui existe aux Etats Unis car le marché français de l’objet publicitaire est une réelle jungle où le plus gros mange le plus petit. Les fabricants vendent directement aux entreprises et les revendeurs ont depuis plusieurs années élargi leurs statuts pour se lancer dans l’importation depuis la Chine.

Ce faisant, ils ont obligé les quelques importateurs qui étaient restés fidèle à un marché structuré à vendre directement ( ou indirectement sous un autre nom ) aux entreprises.

Dés lors, on assiste à une drôle de danse entre importateurs, revendeurs et clients : le revendeur peut acheter directement en Chine ses plus grosses commandes mais pour les petites et moyennes, il a toujours besoins de l’importateur qui, lui, a du stock en Europe. Quant à l’importateur, il peut facilement démarcher les clients à fort potentiel, mais a besoin du revendeur de proximité pour obtenir les petites commandes. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?!

Qu’en est il en Europe ?

Au niveau européen, il n’existe pas encore de réelle fédération de revendeurs. Le seul organisme qui prend une place européenne est le PSI en Allemagne mais il ne faut pas s’y tromper, il s’agit là d’une entreprise commerciale dont le seul but est de faire de l’argent et non de structurer le marché de l’objet pub. Voilà qui est dommage.